Description des activités du projet

Montée en puissance, réussite, incitations et flux de trésorerie du personnel

En tenant compte du contexte local, de l'équipe nécessaire, de la capacité de travail, de la répartition géographique, du revenu minimum, des activités agricoles, des vacances, entre autres facteurs, le projet propose une phase de mise en œuvre (rampe-up) de 3 ans (ou plus rapide). C'est pourquoi, prudemment, le projet a considéré que chaque animateur de terrain construira 5 foyers améliorés par mois (sur une base de 10 mois de travail) pour atteindre les 30 000 foyers en trois ans. Des incitations sont mises en place pour encourager la réalisation de 8 foyers par mois par agent de terrain (afin que les 30 000 foyers puissent être construits en deux ans).

 

Entretien, réparation et remplacement

Dans le cadre de l'approche de suivi du projet, les chefs de zone seront appelés à visiter tous les ménages de leur zone pour vérifier l'utilisation et la qualité des foyers. Pour s'assurer que les visites ont lieu au moment et à l'endroit où elles sont supposées, Diakolal utilisera une application spécialisée avec géolocalisation automatique et utilisation de dates, d'heures et de photos (telles que Akvo ou Kobo collect APP).

Dans chaque foyer, le chef de zone procédera à une inspection visuelle du réchaud pour voir s'il est utilisé et s'il a subi des dommages. Ils profiteront également de l'occasion pour réaliser une courte enquête évaluant comment le ménage utilise le réchaud. Celui-ci sera signé à la fois par le responsable de zone et le propriétaire comme preuve que la visite a eu lieu. Le coordonnateur départemental effectuera ensuite des vérifications ponctuelles sur un échantillon de ménages pour corroborer les informations fournies par les agents de terrain (10 % de vérification sur place et 10 % de confirmation téléphonique). Enfin, le chef de projet procédera à un contrôle aléatoire d'au moins 5% des ménages de chaque coordinateur départemental.

Dans le cas où des poêles sont signalés comme endommagés, le chef de secteur doit immédiatement les réparer. Si le réchaud doit être remplacé (reconstruit), le responsable de zone devra se coordonner rapidement avec son coordinateur départemental. Ce mécanisme de remplacement sera mis en place pour s'assurer que le nombre de foyers requis est opérationnel pour générer le nombre cible de crédits carbone.

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Les autres avantages socio-économiques et environnementaux du projet

Ce projet entraînera des impacts sociaux, économiques et environnementaux importants, au- delà de la lutte contre le réchauffement climatique. Les parties ont identifié les principaux objectifs de développement social (ODD) à suivre dans le projet, pour les communautés cibles, comme présenté ci-dessous.

 

Pour ce faire, d'abord les ODD pertinents et applicables ont été sélectionnés ; puis ils ont été comparés à ceux auxquels le gouvernement sénégalais s'est engagé à contribuer ; enfin, les deux ont été combinés de manière à ce que le Projet soit aligné sur les indicateurs que le pays veut contribuer aux Objectifs de Développement Durable, mais qui peuvent aussi être mesurés au fil des années pour voir son impact sur le terrain.

 

Les activités complémentaires du projet sont les suivantes :

-La plantation d'au moins 10.000 cocotiers pour permettre de développer une activité génératrice de revenus et de créer une nouvelle chaîne de valeur.

-La gestion des déchets. Ce programme vise le tri et la valorisation des déchets dans les villages. Les ménages seront également formés à revaloriser les déchets pouvant être commercialisés/réutilisés ; et pour les déchets restants, se mettre en relation au système de collecte de la zone.

-La santé pour tous. Le projet favorisera (par des campagnes de sensibilisation) et cofinancera l'accès à la Couverture Maladie Universelle (CMU) pour les ménages bénéficiaires qui le souhaitent. De même, l'embauche de deux nutritionnistes permettra de sensibiliser les élèves dans les écoles sur les questions liées à l'alimentation.

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Impact sur le climat, réductions d'émissions et période de comptabilisation suggérée

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Basé sur la fourniture de foyers améliorés intégrés à 30 000 ménages sur 10 ans, le projet prévoit de réduire les émissions de CO2e sur 11 ans (10 ans + jusqu'à la dernière vérification carbone). À la fin de cette période de crédit suggérée, Removall restera propriétaire du projet en ce qui concerne la norme internationale sélectionnée et toutes les VER associées ; et la période de crédit sera automatiquement renouvelée à moins que Removall n'en décide autrement.

Les méthodologies carbone du projet utilisées sont les "Technologies et pratiques pour déplacer la consommation d'énergie thermique décentralisée v. 3.1 (TPDDTEC-V3.1)" ou "Méthodologie d'installation de foyers à bois à haut rendement (VMR0006)" selon la norme internationale sélectionnée (si Gold Standard ou VCS, respectivement). Ces méthodologies sont applicables aux programmes ou activités introduisant des technologies et/ou des pratiques qui réduisent ou remplacent les émissions de gaz à effet de serre (GES) provenant de la consommation d'énergie thermique des ménages et des locaux non domestiques.

Removall est responsable de la demande de certification de compensation carbone et de l'enregistrement du projet conformément aux réglementations et exigences applicables pertinentes du Gold Standard ou du Verified Carbon Standard (VCS). En outre, Removall sera responsable de la réalisation et du financement du processus de certification, avec le soutien opportun d'Oceanium à chaque étape de la délivrance des VER.

 

Grâce à la distribution de 30 000 foyers de cuisson améliorés dans le cadre d'un projet de 10 ans, le projet Diakolal devrait réduire d'après les estimations préliminaires de 500,000 tCO2eq les émissions au minimum.